Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
société, environnement, économique de la RDC
16 août 2019

Gestion de l’industrie extractive : la Cenco s’inquiète

 

La Commission épiscopale pour les ressources naturelles de l’Eglise catholique (CERN/Cenco) a procédé hier jeudi 15 août, à la présentation des rapports d’études menées dans les domaines d’exploitation minière, agricole et environnementale en RDC. Il en ressort, entre autres, la nécessité pour l’Etat de garantir la transparence dans cette industrie, afin que les populations locales bénéficient réellement de ces retombées.

 

CENCO

L’amélioration des conditions socioéconomiques de la population congolaise constitue, entre autres préoccupations, de la Conférence épiscopale nationale du Congo (Cenco). C’est dans ce sens que sa Commission épiscopale pour les ressources naturelles (CERN/Cenco) a publié ce jeudi 15 août des rapports d’études menées dans les secteurs minier, agricole, et environnemental du pays.

Il ressort de ces travaux dont la clôture intervient ce vendredi 16 août à Béatrice Hôtel, à Gombe, la nécessité pour l’Etat de garantir la transparence dans la gestion de l’industrie extractive afin que les populations locales bénéficient effectivement des ressources naturelles du pays.

C’est M. l’abbé N’Shole, secrétaire général de la Cenco, qui a lancé les travaux de cet atelier. A cette occasion, le secrétaire général de la Cenco a dénoncé l’enrichissement illicite de certains acteurs du secteur minier au détriment des milliers de Congolais. Il a  aussi profité de la circonstance pour interpeller le prochain gouvernement pour qu’il veille à ce que l’exploitation des ressources minières qui constituent le socle de l’économie nationale soit faite avec beaucoup plus de moralité.

De son côté, Henri Muhiya Musabate, secrétaire exécutif de la CERN/Cenco, a justifié l’intérêt de ces études en ces termes : « Nous sommes partis du paradoxe entre l’abondance de ressources naturelle du pays et la pauvreté de la population. Mais aussi le fait que l’exploitation des ressources minières ne profite pas à la population. Or, il y a eu une initiative qu’on appelait « Fonds de développement communautaire » qui a permis à ce qu’on ait des infrastructures réalisées. Il a été supprimé », a-t-il fait observer.

Et de poursuivre : « Nous avons estimé qu’il était bon d’examiner la valeur de cette initiative pour savoir si les bonnes pratiques de ce modèle, peuvent profiter à d’autres fonds dégagé par le code minier, à savoir la redevance minière, le 0,3% du chiffre d’affaires et le cahier des charges. Avec le nouveau code minier, on peut voir, si ce modèle-là peut avoir des éléments qui aideront à gérer l’argent qui sera dégagé pour qu’au niveau local ou l’exploitation est organisée, que les communautés puissent en bénéficier », a fait savoir Muhiya Musabate.

S’agissant notamment du domaine agricole, a ajouté le secrétaire exécutif de la CERN/Cenco, « nous avons examiné l’initiative du gouvernement de créer des parcs agro-industriels. Nous avons pris les cas du service national, le parc Bukanga-Lonzo et le CDI Bwamanda. Nous avons estimé recommandable d’appliquer l’initiative du service national et le CDI Bwamanda, car ceux-ci sont respectivement capables de mettre l’homme au centre de toute action et d’accompagner la population l’achat et la revente dans les centres de consommation », a expliqué en substance Muhiya Musabate.

Augustin K.

 

 

 

Publicité
Publicité
Commentaires
société, environnement, économique de la RDC
Publicité
Archives
Publicité