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société, environnement, économique de la RDC
24 juillet 2019

Conservation de la nature : l’ICCN lance le processus de catégorisation des aires protégées de la RDC

 

Environnement

 

Les participants à l'atelier scientifique de lancement du processus de catégorisation des aires protégées de la RDC

Dans le cadre du Programme d’appui au Réseau des aires protégées (PARAP), l’Institut congolais de la conservation de la nature (ICCN), en collaboration avec le Fonds mondial pour la nature (WWF RDC), s’est lancé dans le processus d’amélioration de la gestion et de la gouvernance de ces aires protégées.

Pour ce faire, un atelier scientifique de lancement du processus de catégorisation des aires protégées (AP) réunit autour d’une table, du 24 au 25 juillet dans la salle de réunion du Sacré-Cœur, à Gombe, autour du thème « La catégorisation des aires protégées de la République démocratique du Congo sur la base de critères de l’UICN et sur la Liste verte des aires protégées », les acteurs de la conservation de la RDC. Les  participants proviennent des institutions telles que l’ICCN,  WWF, WCS, GIZ, WRI et de l’Université de Kinshasa (Unikin).

Cet atelier s’assigne, entre autres objectifs, de partager avec les acteurs de la conservation, le processus de catégorisation et la liste verte des aires protégées de l’Union internationale de la conservation de la nature (UICN). Et de manière spécifique, il s’agit, au cours de cet atelier, de présenter les principes de catégorisation conformément aux lignes directrices de la catégorisation des aires protégées ; présenter le processus de classement des aires protégées dans une catégorie donnée ; présenter le processus de la liste verte ; identifier les aires protégées potentielles à engager dans le processus Liste verte ; définir une feuille de route pour une mise en œuvre du processus Liste verte.

En ouverture de ces assises, M. Simon Dinganga, s’exprimant au nom du Directeur technique et scientifique de l’ICCN empêché, fait savoir que le réseau des aires protégées de la RDC est caractérisé par la richesse de ses sites en biodiversité et en services éco-systémiques. Ces aires protégées sont gérées selon des objectifs de création et ceux de gestion. Mais la compréhension de ces objectifs permet-elle réellement de faire la bonne catégorisation des aires protégées ? C’est à cette interrogation que les acteurs de la conservation tenteront de répondre durant les deux jours de l’atelier. Et cela, à travers l’expertise du consultant (UICN) et se basant sur les résultats du processus d’amélioration de l’efficacité de gestion et de la gouvernance des aires protégées au profit de la conservation et du développement socioéconomique mené en son temps par PARAP, en collaboration avec le WWF.

Nécessaire évaluation avant l’extension du réseau des aires protégées

M. Juan Sève, directeur national du WWF RDC, s’est, pour sa part, attardé sur le fait que la RDC, en ratifiant la Convention sur la diversité biologique, devait nécessairement mettre en œuvre le Plan stratégique 2011-2020 de la conservation sur la diversité biologique qui illustre plusieurs objectifs, notamment l’objectif 11 d’Aichi qui est le socle du Programme d’appui au réseau des aires protégées de la RDC.

En dehors de cette conservation, la RDC a promulgué la loi 14/003 de février 2014 relative à la conservation de la nature, à travers laquelle elle réaffirme les ambitions de consacrer jusqu’à 15% du territoire national au réseau des aires protégées.

Hormis cet instrument juridique, il y a lieu de relever l’existence de la Stratégie nationale de la conservation de la biodiversité (SNCBC), dont le programme 3 est consacré à la consolidation et l’extension du réseau des aires protégées.

Rappelons-le, par ailleurs, que depuis 2011, l’ICCN et le WWF RDC ont mis conjointement en œuvre un programme d’appui au réseau des aires protégées de la RDC (PARAP), sous financement principal du ministère allemand de l’Environnement.

Ce programme avait pour objectif de répondre à l’objectif 11 d’Aichi qui préconise l’extension à 17% le réseau des aires protégées. Pour tendre vers cet objectif, il fallait, au préalable, procéder à une évaluation du réseau des aires protégées existant afin de le consolider avant de planifier son extension.

St Augustin K.

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