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société, environnement, économique de la RDC
28 juin 2020

Cour de cassation : Plainte contre Kabila pour destruction méchante, pillage et crime contre l'humanité

St Augustin K (saintaugustink@gmail.com)

Plus de 3 500 personnes victimes de démolitions des maisons et spoliations de terres à Mbobero, Mbiza et marée de Murhundu dans le territoire de Kabare, en province du Sud-Kivu, ont déposé le mercredi 24 juin 2020 à la Cour de cassation, une plainte contre le président honoraire Joseph Kabila Kabange. Ces victimes accusent Joseph Kabila de destruction méchante, pillage, tortures et crime contre l'humanité.

Kabila

Cette plainte a été déposée à la Cour de cassation, à Kinshasa/Gombe et une autre copie au parquet près le Tribunal de grande instance de Kavumu, au Sud-Kivu.

Dans une adresse à la presse mercredi, Jean-Chrysostome Kijana, président national de la Nouvelle dynamique de la Société civile et vice-président du collectif « Tournons la page », a fait savoir que plusieurs atrocités et abus ont été commis par les hommes du sénateur à vie Joseph Kabila lors de la démolition des maisons à Mbobero en 2016 et 2018.

 

Il a aussi affirmé en ajoutant que le président honoraire Joseph Kabila « s'est illégalement approprié les parcelles de plus de 3 500 personnes », qui sont aujourd'hui sans abris, car leurs maisons avaient été détruites sur ordre de Joseph Kabila.

« Toutes ces personnes accusent l’ex-président  de la République  Joseph Kabila de destruction méchante,  pillage, coups et blessures,  tortures, crime contre l'humanité par viol et meurtre », a-t-il renchéri par ailleurs.

En outre, M. Kijana a rappelé que lors de ces démolitions, plusieurs personnes avaient été tuées, d'autres blessées et un hôpital avait été saccagé en ayant des malades admis pour des soins

La plainte a été déposée afin que les victimes obtiennent réparation. La Nouvelle dynamique de la Société civile (NDSCI) et le collectif « Tournons la page », deux structures qui accompagnent ces victimes, promettent de saisir les instances au niveau de l'Afrique et international pour que les 3 500 victimes rentrent dans leur droit.

 

Il sied de rappeler que l'année dernière, une démarche visant à trouver un accord à l’amiable entre le sénateur à vie Joseph Kabila et les victimes de ces démolitions avait été entamée, mais aucune solution n'a été trouvée dans ce conflit foncier.

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